S’enfuir. Récit d’un otage

Auteur : Guy Delisle

Éditeur : Dargaud

Pages : 428 pages

Quatrième de couverture : 

«Être otage, c’est pire qu’être en prison. En prison, tu sais pourquoi tu es là et à quelle date tu vas sortir. Quand tu es otage, tu n’as même pas ce genre de repères. Tu n’as rien.»

Mon avis : 

Ce roman graphique raconte l’histoire de Christophe André, membre d’une ONG dans le Caucase, qui se fait kidnapper. On voit donc la captivité selon ce qu’il a vécu. Bien qu’il ne s’est pas produit beaucoup d’événements (il était menotté pratiquement tout le temps), mais comme il ignore combien de temps il lui reste à vivre en captivité, ou même s’il va un jour revoir ses proches. Je dirais qu’il y a des longueur vu ce manque d’action, bien que c’est fidèle aux événements, la répétition des journées finissent pas nous ennuyer. Personnellement, j’aurais resserré ça, quitte à sauter des journées. Au moins, les dernières pages qui relatent sa libération rattrapent quelque peu le coup. Je dirais que ça reste tout de même un témoignage de qualité.

En bref, le genre de livre qu’il vaut mieux emprunter de la bibliothèque puisque cela ne prend que qu’une soirée de lecture pour lire ce qui ce trouve entre les couvertures.

Note : 4 / 5

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