Auteur : Anthony Doerr
Éditeur : Éditions France Loisirs
683 pages
Quatrième de couverture :
Véritable phénomène d’édition aux États-Unis, salué par l’ensemble de la presse comme le meilleur roman de l’année, le livre d’Anthony Doerr possède la puissance et le souffle des chefs-d’œuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l’Occupation à l’effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont la guerre va bouleverser l’existence : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.
En entrecroisant avec une maîtrise éblouissante le destin de ces deux personnages, ennemis malgré eux, dans le décor crépusculaire d’une ville pilonnée par les bombes, Anthony Doerr dessine une fresque d’une beauté envoûtante. Bien plus qu’un roman sur la guerre, Toute la lumière que nous ne pouvons voir est une réflexion profonde sur le destin et la condition humaine. La preuve que même les heures les plus sombres ne pourront parvenir à détruire la beauté du monde.
Mon avis :
Pour un roman qui a remporté le Pulitzer et que la critique a encensé, je m’attendais à mieux. Pas que c’était mauvais, loin de là, mais il manquait la petite étincelle qui fait en sorte que les protagonistes, Marie-Laure et Werner, nous marquent.
Werner Pfennig est un jeune allemand ayant grandi avec sa soeur dans un orphelinat où il apprend les rudiments de l’électronique en rapiéçant des radios afin d’écouter les bandes longues portées. Grâce à son talent, il va être remarqué par la Wehrmacht pour compléter ses études. De son côté, Marie-Laure Leblanc est une jeune parisienne aveugle, vivant seule avec son père, conservateur au musée d’histoire naturelle de Paris. Rien ne les relie au premier regard, pourtant leurs routes vont se croiser en 1944 lors du bombardement de Saint-Malo. Au fil des flashback, on va découvrir leur vie, ce qui les lie et ce qui va les amener à Saint-Malo pendant un moment critique de l’Histoire.
Le point positif, c’est que les chapitres sont courts et dynamiques et font en sorte que l’on veuille tourner les pages rapidement pour connaitre la suite. Sauf qu’il aurait fallu qu’il termine son récit bien avant, ça traîne vers la fin. Et puis, au milieu de tout cela, il y le personnage de Frederick, son destin est tellement injuste…
Note : 4 / 5