La chorale du diable

Auteur : Martin Michaud

Éditeur : Les Éditions Coup d’oeil

494 pages

Résumé : 

Dans ce qui a tout l’air d’être un drame familial, une femme et ses trois enfants sont sauvagement tués à coups de hache. L’auteur présumé du carnage, le mari, s’est suicidé après s’être tranché la langue. Mais est-ce bien ce qui s’est passé ?

Deux jours après, une alerte AMBER est déclenchée à l’échelle de la province de Québec : une jeune fille dévoilant ses charmes sur Internet a été kidnappée. Par qui ? Pourquoi ?

Deux énigmes que vont s’attacher à résoudre en parallèle deux policiers au style rentre-dedans : Victor Lessard qui, sans compter les cadavres laissés derrière lui, en voit d’autres surgir de son passé, enlaidis par le temps ; et Jacinthe Taillon, son ancienne coéquipière à la Section des crimes majeurs, qui lui voue une haine infernale.

Naviguant à travers le fanatisme religieux et la perversité de démons ordinaires, ils vont s’engager dans une valse à quatre temps diabolique entre Montréal, Sherbrooke, Val-d’Or et… le Vatican.

Jusqu’à découvrir le secret terrifiant de la chorale du diable.

Mon avis :

Je m’étais un peu attachée à l’enquêteur Victor Lessard lors du tome précédent, Il ne faut pas parler dans l’ascenseur. Cette fois-ci, son personnage est encore poussé d’une coche. Il est encore plus perturbé en raison de sa nouvelle enquête qui a tout pour être un drame familial. Selon les détails visibles, le père tue sa famille à la hache, avant de se donner la mort. Cette enquête sera trop rapidement jugée et classée selon Lessard. Ce cas lui rappelle sa propre histoire alors qu’il avait évité de peu le sort réservé aux autres membres de sa famille par leur père. Avec cette similitude, le fantôme de son frère va lui apparaître et l’accompagner tout au long de cette nouvelle enquête.

En parallèle à cette enquête, Jacinthe Taillon cherche elle aussi des indices à propos d’un enlèvement. Les deux affaires vont se relier et provoquer un choc entre Lessard et Taillon. Cette dernière n’aime vraiment pas Victor par rapport à une ancienne enquête. Il faut dire que Taillon est pas mal le stéréotype de la policière ‘un brin’ violente qui ne passe pas par quatre chemins et qui n’a pas peur des sanctions disciplinaires.

C’est une bonne histoire, dont les amateurs de romans policiers vont raffoler. La découverte d’un indice emporte avec lui des morceaux d’une autre piste, et le tout prend des tournants inattendus. En ceci, j’adore le style de Martin Michaud, il prend la peine d’organiser les idées de son enquêteur à mesure que nous avons des indices majeurs. Ceci fait en sorte que nous pouvons suivre le fil de l’enquête du point de vue de Victor Lessard. Ça nous permet aussi de nous remémorer ce que l’on a appris auparavant et que l’on aurait pu oublier.

Aussi, les écrits de Félix, un jeune garçon victime d’agression, dans son journal me font trop rire. Il débute toujours par «Cher stupide journal» et il se trompe fréquemment dans ses mots. Du genre «Jay Sue, le crisse» pour «Jésus, le christ».

Note : 5 / 5

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